EP2 – ils ont dit #VenezVerifier, on est allé vérifier – en Alaska !

Le Surimi, ovni pour certains, soulève beaucoup de questions chez les consommateurs qui ne sont pas toujours rassurés par les reportages que nos chaines françaises nous proposent. Une célèbre marque s’est lancée dans une incroyable campagne, et nous a proposé d’en découvrir les coulisses !

Quand on s’appelle Fleury Michon et qu’on vend tout plein de produits en supermarché, on est obligé de se soucier de la qualité de ses produits, – enfin.. ça, c’est ce qu’on a envie de croire.. parce que c’est rassurant, et puis.. qu’on passe assez le temps à nous le rappeler sur les packaging.. mais bon, c’est vrai que.. on ne peut pas vraiment vérifier ce qui se passe vraiment dans les backstages…. et c’est bien dommage car en fait, si on creuse un peu, cela fait des années que la marque Fleury Michon investit dans la recherche pour améliorer la qualité de ses produits, mais aussi des process de fabrication. Consciente de la mauvaise réputation du surimi, l’entreprise vendéenne a lancé une vaste campagne de communication visant à faire connaitre le processus de fabrication des bâtonnets blanc et orange.

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Notre qualité de « journaliste nouveau media » (presque d’investigation, mais pas encore, héhé) nous amène à vérifier par nous-même ces diress dans le cadre de leur opération #Venezvérifier, opération, soit dit en passant, primée au Grand Prix Marketing Digital et Grand Prix Stratégies médias en 2015. On vous le précise, on a pas été payé par la marque, ni par le lobbying fou des surimi et on dort sur n deux oreilles le soir. On vous avait déjà présenté les maillons de cette campagne (ici), puis l’épisode 1 de notre aventure Dettachée, ici mais on voulait vous raconter la suite.. l’épisode 2 : l’Alaska !!

Les consommateurs se demandent parfois d’où vient le poisson présent dans le surimi. Inutile d’aller chercher très loin – enfin si, en Alaska quand même. Ni une, ni deux, la valise est faite, destination l’aéroport , direction donc.. l’Alaska ! On est un petit groupe à se retrouver pour partir vers le grand froid. On nous a promis qu’on y verrait tout l’envers de la chaine de production avant que le poisson n’arrive en usine en France. On est impatient. Dans notre première visite dans l’usine en vendée, nous avions été agréablement surpris par l’absence d’additif et de colorant dans la recette des surimis de Fleury Michon, se démarquant ainsi d’une grande partie de la concurrence (à commencer par Coraya…) on était déjà rassuré la dessus mais encore dubitatif concernant la provenance et qualité du poisson utilisé.

L’Alaska, c’est loin quand même, après un vol pour Seattle puis pour Anchorage, on est enfin arrivé. Notre enquête peut commencer.

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On a prit le temps de regarder le programme, tout est timé, organisé, chronométré, il faut avoir le temps de tout voir. On aurait bien aimé vous raconter le musée d ‘Anchorage ou encore vous parler de la beauté des paysages, mais ça aurait été un peu long, – rassurez-vous, les photos parlent par elles-même. D’ailleurs, n ‘oublions pas une chose, nous sommes venus pour travailler ! Enfin.. vérifier, oui. On est à peine presque arrivé, qu’on nous embarque à l’aéroport, destination Dutch Harbor une petite Ile située à quelques heures en avion. Malgré son isolement géographique du reste des États-Unis, et de même de l’Alaska, Unalaska ou Dutch, possède un port très dynamique dans le domaine de la pêche. En effet, celui-ci est le premier des États-Unis dans ce domaine en volume depuis 1981.

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Ici, à Dutch Harbor, on perd au moins 15 degrés, il fait un peu froid, on a juste assez le temps de ressortir la doudoune et les bottes de pluie qu’on part sillonner l’ile. Le temps est grisou.. l’ambiance est bizarre. On ne se verrait pas y habiter toute l’année, et pourtant des gens travaillent ici pendant 6 mois non stop.

Le lieu de séjour est classique, ce n’est pas tout à fait le Four Season Hotel mais on y découvre un certain charme et c’est dépaysant, le programme est chargé de toute façon. On est quand même au bout du bout, un peu plus.. on tombe !

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Nous avons quelques jours pour visiter la région avant d’embarquer en mer sur un chalutier de la compagnie Trident Seafood pour assister aux remontées des filets et observer les conditions de pêche.

C’est parti, il faut partir en mer, et pour 24 heures, peut-être plus, peut-être moins, on ne sait pas trop, les pêcheurs ne savent pas plus, pour nous ils ont un peu raccourci le chemin. Si on nous avait dit un jour qu’on se retrouverait en pleine mer entre la Mongolie et les Etats-Unis pour pêcher le poisson avec les pêcheurs de la télévision, on y aurait vraiment pas cru. L’expérience est incroyable alors on est d’humeur curieuse…

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On pensait que le métier de pécheur, c’était tranquille, des bières, des bières et un jeter de filet.Alors il y a un bien un jeter de filet oui, mais pas de bière – car l’alcool est interdit. :/ Les conditions climatiques peuvent être aussi dangereuses à certains moments de l’année et l’effort physique à produire lors de la pêche, impressionnant – on en donnerait pas large… sans parler des risques de chute du bateau, on est jamais trop prudent ! En attendant on y découvre des paysages incroyables, et des orques ! Quelques dauphins apparemment, – mais on devait mystérieusement dormir à ce moment.. 

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L’année dernière, lors de la première édition, les équipes de la marque avaient réalisé quelques vidéos de l’expérience, elle saura bien mieux que nous vous montrer comment ça se passe vraiment !

 

La pêche en Alaska est très réglementée, oui. On est très loin d’imaginer toutes les réglementations mises en application dans cette industrie, et on serait d’ailleurs incapable de toutes vous les citer. Mais par exemple, sur chaque bateau, un agent fédéral est présent pour vérifier les quantités pêchées par bateau, on parle de réglementation de quota. Mais on vérifie aussi la qualité du poisson, le type de poisson, sa taille, son poids… Sur la base des échantillons prélevés, tout est analysé avec soin. C’est digne d’une grande série policière américaine…

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Ici, une règle, le poisson doit être pêché dans des conditions respectant l’environnement comme on vous a dit, mais aussi respectant le renouvellement de l’espèce. S’ils ne respectent pas les règles, ces derniers sont pénalisés et risques de lourdes sanctions.

On nous a promis qu’on verrait TOUT, pas que la pêche. Donc pour vérifier ça, c’est la direction de l’usine que nous prenons pour y déposer le poisson péché. L’approche est intéressante, on ne saute pas une seule étape..

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Dans l’usine (celle d’UniSea), là encore il faut montrer patte blanche ! Quand on décide de voir l’envers du décor de nos plats, on n’entre pas comme dans un moulin. Barrières de sécurité, vigile, badges… Et c’est encore plus draconien une fois à l’intérieur du site de production – bon et ça sent le poisson, vous vous doutez. Combinaison, Gants, charlotte sur la tête, lavage des mains, et une température digne du cercle polaire… On comprend déjà une chose, on ne badine pas avec l’hygiène là ou on s’occupe des produits frais.

Au début, on nous parle un peu de l’usine, à qui elle appartient à qui elle vend. On nous parle du poisson qui est péché et à quel type de produits il sert. C’est impressionnant tout ce qui est dit. On est curieux de voir les lignes de productions.

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Ce poisson va être emmené de la cale du bateau où il est gardé au frais jusque sur les tapis de l’usine où il est trié par taille (les gros poissons servant à faire les filets au fish, et les plus petits pour le surimi).

Pour ce qui est des étapes, elles se comptent sur les doigts d’une main si on omet les nombreux lavages et « décrassages » du poisson. – Et votre voisine pourra vous dire le contraire, votre tata ou même votre gardienne mais après vérification, (dans le surimi: Fleury Michon, en tout cas) tout est bon dans le colin d’Alaska sauf tout ce qui est enlevé (arrêtes, sang, etc..) !

Pour reprendre, il va donc être lavé de nombreuses fois, vidé et étêté avant d’être congelé sous forme de bloc de poisson pour ordre de mission direction la Vendée. Une autre vidéo tournée l’année dernière qui présente très bien ce que nous avons pu voir devrait vous éclairer sur les pratiques du groupe.

 

Dernière salle, on est dans le frigidaire de l’usine, il fait froid et on est entouré de pains de poissons. Dans quelques heures, toutes ces quantités partiront pour la France.. et seront peut être prochainement dans vos assiettes.. Et si vous avez encore un doute sur la charte de qualité et/ou sur les engagements envers ses consommateurs, lisez donc ceci.

Pour finir, notre gourmandise nous pousse à vous faire découvrir les coeurs frais (nos petits préférés).. à savoir voir les Ails et Fines herbes (:p), et un peu d’inspiration avec ces recettes. Sinon pour cette rentrée, la marque va plus loin en proposant à ses conso de participer à la création du prochain surimi #COEURFRAIS de FLEURY MICHON, si vous êtes curieux ça se passe ici.

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C’est déjà la fin de l’enquête. On n’est pas déçu, l’expérience est incroyable. On sait qu’on la déjà dit mais c’est aussi parce qu’on le pense. On note notamment une parfaite communication entre les différentes agences ayant travaillé sur la campagne soit Heaven et LPS (ce qui n’est VRAIMENT pas le cas de toutes les opérations organisées par les marques – qui parfois, tournent au cauchemar) et une organisation – signée L’agence du Public Système – que l’on pourrait qualifier d’imbattable ! – et GODDD ça fait du bien. 

Enfin.. on sait maintenant qu’on ne met pas n’importe quoi dans le surimi Fleury Michon (oui, pour les autres marques de distributeurs et autres, on ne s’avancera pas.), on est même plutôt encouragé à consommer maintenant qu’on sait que le produit est sain. Opération validée; opération réussie. Bye, Bye, merci, much love, ciao, à bientôt sur une prochaine enquête !

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Votre Dettachée,

alizee@dettacheedepresse.com