Une semaine sans portable, la trépidante expérience d'Edmée

image par defaut des posts

 

 

photo (1)

 

Qui n’a jamais brandi son smartphone en soirée simulant la rédaction d’un message ultra-giga-urgent?
Eh bien voilà on a trouvé une personne qui ose se passer de cet outil magique dont on jouit à chaque instant: le portable.

Cette semaine, on a mis la main sur un blog pas comme les autres: celui d’Edmée. Jeune étudiante en journalisme à Toulouse et accro à son téléphone, elle s’est lancé un défi hors-du-commun : éteindre son iPhone 5 pendant une semaine. Elle reste connectée, et raconte quotidiennement sur la toile sa vie sans portable. Ses galères, ses impressions, ses craquages, son manque d’ondes mais aussi son sentiment de liberté. Du jour 1 au jour 7 on sait TOUT !

Je me lève prématurément en sursaut, aussi stressée que le jour du bac philo. Probablement de peur d’être sauvagement réveillée par mon radio-réveil que je n’ai pas utilisé depuis plus de 5 ans, et qui est branché sur une radio atrocement inadaptée à l’heure matinale (genre ZoukStation).

 

À l’origine du cette performance 2.0, une soirée un peu arrosée lors de laquelle sa coloc’ pète son portable et pète -par la même occasion- un plomb. L’idée d’Edmée naît alors : éteindre son téléphone pendant une semaine et raconter à ceux qui sont resté branchés comment elle le vit. Elle nous replonge dans le temps en nous contant sa quête interminable d’une cabine téléphonique. Elle évoque aussi son besoin insatiable de sociabiliser avec tout être vivant qui croise son chemin pour combler ses centaines de textos, appels et check Instagram quotidiens.

Désespérée, j’interpelle les passants tour à tour. Ca tombe bien, car en ce moment j’ai particulièrement besoin d’interactions quels que soient les gens qui m’entourent, mes voisins, ma coloc, ou encore la boulangère. J’ai même pensé à m’acheter un perroquet (un vieux rêve d’ado jamais réalisé) pour combler le manque des 120 textos, 88 appels, 10 checks des fils Instagram et Vine quotidiens.

 

Un peu comme un rat de laboratoire sur lequel on test des produits toxiques, la bloggeuse raconte son auto-expérimentation avec une plume malicieuse et fantaisiste. Une démarche anthropologique originale qui en dit long… Difficile de ne pas d’identifier à cette jeune fille qui, comme nous tous, est tout simplement addict à son smartphone.

Découvrez les tribulations #sodettachée d’une jeune de la génération Y qui débranche avec difficulté sur maviesansportable.blogspot.fr

Raph, votre Dettaché