Le rêve de tout créateur qui se respecte: être vendu en boutique

 

Ce week-end, on vous parlait de l’Atelier des Rêves, l’opération signée FDJ qui permet aux gens, vous comme moi, de réaliser leur rêves. Aujourd’hui, c’est celui de Fanny qui est réalisé. 

L’ambition chez nous, dans la mode comme dans l’entreprenariat en général est d’encourager la vitalité et la créativité à l’échelle.. à l’échelle de notre audience, c’est déjà bien. C’est aussi ce que fait FDJ  mais avec plus de moyens et à plus grande échelle ! Dans ce cadre, et avec la volonté d’aider ou accompagner les porteurs de projets et entrepreneurs de demain, c’est Fanny l’une des premières chanceuses à profiter de cette opportunité ! (découvrez son rêve ci-dessous) mais avant attardons nous un peu sur la jeune créatrice.

Fanny, elle, a 29 ans, elle habite à Lille, mais elle a passé assez de temps à Paris pour bien connaitre la capitale et ses tendances. Ce qu’elle aime avant tout c’est se faire plaisir et faire plaisir ! Plutôt hédoniste comme approche mais on aime bien.

Elle n’a jamais eu vraiment besoin de choisir, depuis toujours elle souhaitait s’orienter vers un métier artistique. Elle a intégré l’ESAAT à Roubaix à l’âge de 15 ans. Avec un bac Arts Appliqués et un BTS création textile en poche, elle a filé à l’anglaise pour partir vivre à Barcelone où elle a obtenu une licence mode spécialisée dans la sérigraphie. Ça en fait des beaux diplômes! Toujours entre l’atelier et… la création, elle ne s’est jamais sentie aussi libre, une des meilleures années de sa vie!En terme d’inspiration, elle admire le travail de l’artiste italien Maurizio Cattelan, qui crée des Å“uvres à scandale donnant lieu à toutes sortes d’interprétations. Pour Toilet Paper Magazine, une revue d’artistes exclusivement composée de photographies, il met en scène des décors surréalistes. Les photographies qui en résultent sont saturées de couleur, à la fois très esthétiques et dérangeantes d’ambiguïté. Sinon des créations de la styliste Mary Katrantzou lui donne aussi à réfléchir. Des vêtements aux coupes très simples et recouverts d’une multitude d’imprimés et de broderies toujours originaux et inventifs l’inspirent.

« Je pense qu’aujourd’hui on a besoin d’optimisme, il ne faut pas hésiter à porter de la couleur. Je souhaite insuffler l’optimisme et la joie de vivre à travers mes créations, cela me tient à cœur. J’aime aussi ajouter une petite touche d’ironie, d’autodérision et cela ne concerne pas que l’univers alimentaire. »

Sa marque est plutôt récente, son nom ? NINII. Oui comme je vous le dit! Evidemment comme tout entrepreneur qui se respecte, elle est obligée de reconnaitre la pression qui se fait ressentir quand on se lance. Mais une chose est sûre, aucun regret ! Les vêtements qu’elle imagine, s’inspirent du vestiaire sportif, de part les coupes des vêtements simples et structurées et de part les matières techniques et confortables. De cette manière, elle cherche à proposer des pièces qu’avant tout elle aimerait soi-même porter. Pour un public lui ressemblant, un public qui a de l’humour, et… qui ne se prend pas trop au sérieux nous précise t-elle !!

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Pour cette première collection, elle s’est inspirée de l’univers alimentaire. Top imprimé de jambon, sweat brodé Cornet de Frites..un peu comme un pied de nez aux diktats omniprésents du bien manger. Attention! Pas de mauvaise interprétation! Elle ne prône par pour autant la mal bouffe bien sûr..l’idée est plus de véhiculer une certaine notion de plaisir. D’un point de vue Story, elle a intégré « Maisons de Mode » en juillet 2015. Un projet inédit qui consiste à installer des jeunes marques dans des boutiques et des ateliers rénovés situés à Lille et à Roubaix. C’est comme ça, que son rêve s’est vu être par la suite réalisé.

Cet happening à donc été installé pour une ouverture des hier (20/10) à Lille !  De l’excitation! C’est vraiment le sentiment qui l’habite avec ce pop up store. C’est une super expérience que celle d’observer la réaction des clients qui découvrent sa collection pour la première fois. Elle a enfin l’opportunité de discuter avec eux, d’échanger, d’obtenir des avis… Pour la suite, carpe diem, un seul mot d’ordre continuer à se faire plaisir ! Et puis pourquoi pas trouver de nouvelles idées, collaborer (pourquoi pas) avec d’autres artistes et pas forcément que dans le milieu de la mode. L’échange est très important s’attache t-elle à nous préciser. Cela permet de mieux avancer,  d’apporter des angles de vues différents et enrichissants.

On imagine l’excitation de Fanny oui, et cette sensation d’accomplissement, même si c’est éphémère c’est un moment qui devrait lui donner beaucoup de courage pour la suite ! Voici quelques photos de cette première journée !

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Ouvert du 20 Octobre au 24 Octobre ! 

Adresse: Boutique Memento Mori

122 rue Esquermoise, 59000 Lille

Mardi-Vendredi : 10h30-19h00

Samedi : 10h30-19h30

 

 

 

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